Exposition de Maîtres Pastellistes

Jeudi 12 janvier 2012.

Je décide de commencer cette nouvelle année, par la visite d’une exposition au Château de Villiers sur la commune de Draveil (91).

En ce très joli endroit, des maîtres pastellistes exposent leurs oeuvres figuratives ou abstraites, ainsi que des sculptures.

Les artistes présents sur place sont : Lionel ASSELINEAU, Bernadette GALLET, Florence MARTINI, LEA, V. CHAMINADE, P. MARTIN, E. MERTIAN.

On en prend plein les yeux, certaines oeuvres sont d’un réalisme à vous couper le souffle !!

On y découvre, des paysages, des portraits, des natures mortes, des compositions de fruits et légumes incroyables !! Des oiseaux, …, c’est tout simplement sublime !!

Amateur ou non de pastel, nous sommes devant des artistes et nous ne pouvons pas rester insensibles à un tel travail. Des heures et des heures, à travailler du bout des doigts, afin d’obtenir un résultat surprenant.

Je ne vous parle pas des sculptures de F. MARTINI, qui sont des oeuvres d’une grâce infini, les formes rondes et généreuses de la femme.

Quelques photos, (la qualité est moyenne, dû aux reflets des fenêtres)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

…. des aubergines, plus vraies que natures, …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… un puits rouillé avec des oiseaux, observer le détail de la rouille !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… des fruits, un journal, les détails du bocal, les ombres et les lumières !!

Pour finir, quelques photos des sculptures,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, les pastels sont des bâtonnets de couleur utilisés en dessin et peinture. Ils sont composés de pigments, d’une charge et d’un liant.

On distingue les pastels secs (tendres ou durs) des pastels gras (à l’huile ou à la cire).

Le pastel a vraisemblablement été inventé en France et en Italie à la fin du XVe siècle et a été utilisé par Léonard de Vinci grâce à l’impulsion de Jean Perréal.

Le pastel connaît son âge d’or pendant le XVIIe siècle, où ses couleurs franches et son aptitude à imiter fidèlement les tissus, les textures et les lumières le rendent indissociable de l’art du portrait. Il est utilisé par de nombreux peintres comme Rosalba Carriera, Charles Le Brun, Robert Nanteuil ou Joseph Vivien.

Au XVIIIe siècle, le pastel connaît son apothéose. Il est notamment utilisé par Maurice Quentin de La Tour, le ‘prince des pastellistes’, qui met au point une méthode de fixation du pastel aujourd’hui disparue. Jean Siméon Chardin, Jean-Baptiste Perronneau et Jean-Étienne Liotard explorent d’autres voies plus spontanées ou intimistes. Le pastel, symbole de la grâce de l’Ancien régime, tombe en désuétude peu après la Révolution au profit du néo-classicisme et de la peinture à l’huile.

Bien que le pastel n’ait plus jamais retrouvé sa place dans le monde artistique, il continuera à être utilisé, notamment par les impressionnistes (Edgar Degas) et par les nabis (Édouard Vuillard), ainsi que par Odilon Redon.

Je ne manquerai pas de proposer de nouveau cette merveilleuse exposition, qui se tiendra à la propriété Gustave Caillebotte à YERRES (91), pour celles et ceux qui le souhaitent.

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Bonne et heureuse année 2012

Je vous souhaite, une très bonne année 2012

et tous mes meilleurs voeux de santé, de bonheur et de réussite.

 

Sortie parisienne : « Des jouets et des hommes » au Grand Palais

Jeudi 29 décembre 2011, rendez-vous est pris au Grand Palais, pour exposition des plus originales (surtout en cette période de Noël), « Des Jouets et des Hommes ».

C’est une incroyable exposition où l’on prend beaucoup de plaisir à retrouver les jouets de notre enfance, de la poupée, au nounours, à la petite voiture.

Rien n’y manque, il y en a pour toutes les générations, tous les âges, et bien au-delà, puisque l’on peut y voir des petits jouets en pierre datant d’avant JC.

On y voit également, les jouets destinés aux Princes et aux Princesses, tout un univers.

Exposition "Des jouets et des hommes" au Grand Palais

Mille jouets de l’Antiquité à aujourd’hui réunis dans cette exposition, c’est un rassemblement exceptionnel et totalement inédit par son ampleur et son ambition : poupées antiques, poupées princières, Barbie, trains, avions, bateaux, ours de tous poils, automates presque vivants, jeux vidéos batailleurs, figurines en plomb ou en plastique, soucoupes volantes, arches de Noé et même un Père Noël dans un avion.

Des jouets et des hommes présente une histoire du jouet occidental et met en lumière son importance dans l’éducation de l’homme depuis sa naissance. L’exposition interroge les rapports ambigus que les enfants entretiennent avec la reproduction en miniature du monde des grands. Comment s’emparent-ils de cette réalité à leur échelle, toujours imaginée par des adultes ?

Comment les archétypes que sont les poupées, les véhicules ou les figurines de guerre évoluent-ils selon les époques ? Quelles sont les permanences en matière de mimétisme et les ruptures au cours de l’Histoire ? A-t-on toujours rêvé de devenir pompier ou maîtresse d’école ?

Au fil des salles, entre le rituel du don et le nécessaire renoncement à l’âge adulte, le visiteur est invité à découvrir ou à reconnaître des jouets attachés à plusieurs générations d’enfants. Le parcours de l’exposition est rythmé par différents chapitres dont voici quelques-uns des thèmes.

  • L’univers des animaux : L’ours en peluche, le cheval-bâton ou à bascule incarnent les animaux de l’enfance par excellence. Fermes, cirques et arches de Noé, qui abritent bien d’autres espèces, sont des ensembles indémodables du monde du jouet.
  • L’illusion de la vie : Les automates ou les jouets mécaniques – comme ceux de Fernand Martin qui anime un violoniste jouant éperdument de son instrument ou une portière qui ne pense qu’à balayer – fascinent par leur mécanisme et leur troublante illusion de vie. Les robots japonais en métal lithographié et les Robosapiens ou Roboraptor illustrent plus tard la foi naïve ou enthousiaste dans l’innovation technologique. 

    Cheval tricycle

  • Cheval tricycle, vers 1880-1900, collection les arts décoratifs, Paris © les arts décoratifs, photo Michel Pintado 
  • Jouets de filles, jouets de garçons : Depuis l’Antiquité, des rôles prédéterminés sont distribués selon les sexes, reproduisant des stéréotypes ancestraux. Le coeur de l’exposition bat entre les jouets de filles et les jouets de garçons. D’un côté le monde de l’intimité, de la maison et de ses poupées et de l’autre, le vaste monde peuplé de voitures, de trains, de bateaux, d’avions jusqu’aux engins de l’espace. Sans oublier la guerre dont les représentations enfantines sont en étroite relation avec les conflits planétaires qui se succèdent. Aujourd’hui, les conflits imaginaires, inspirés par l’Heroic Fantasy et la science-fiction, prennent la relève des anciens soldats de plomb, les jeux vidéo en étant le support de prédilection.

 

 

Le pain d’épices

En ce vendredi 23 Décembre 2011, veille de Noël, c’était l’occasion ou jamais d’organiser un atelier « pain d’épices ».

Qu’à cela ne tienne, tabliers, ustensiles et recette en mains, nous voilà fin prêts pour réaliser le pain d’épices de Noël, la recette du jour se compose des ingrédients suivants :

– 250 g de miel
– 250 g de farine
– 100 g de sucre en poudre
– 1 sachet de levure chimique
– 1 sachet de sucre vanillé
– 1 cuillère à café d’anis vert
– 1 cuillère à café de muscade râpée
– 1 cuillère à café de cannelle en poudre
– 1 cuillère à café de gingembre en poudre
– 1 cuillère à café de quatre épices
– 2 œufs
– 10 cl de lait

Le résultat, en images, dommage qu’il n’y ai pas le parfum de miel et d’épices qui se dégage du pain encore tiède, une pure merveille !! Et d’une,

Le pain d'épices de Florence

et de deux, pour vous faire saliver un peu plus,

Vous en prendez bien une petite tranche ...

Trève de plaisanterie, d’où vient le pain d’épices,

Dès l’Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome, des pains sont préparés avec du miel mais l’histoire du pain d’épices connu actuellement  ne commence ni en Flandre ni en Bourgogne. Il semble trouver ses origines en Chine, où, consommé au Xème siècle, il porte le nom de Mi-Kong, «pain de miel». Il se compose de farine de froment et de miel, et on le parfume quelquefois de plantes aromatiques

C’est en 1452 que le duc de Bourgogne , Philippe III le Bon , déguste avec délice une galette au sucre d’abeilles à Courtrai. De cette tournée dans la Flandre, le duc revient à Dijon accompagné de l’habile artisan qui sait cuire de si bonnes galettes.
Le pain d’épice était considéré comme un aliment, et non comme une pâtisserie. Au XIIIème siècle, il est cité parmi les rations des cavaliers de Gengis Khan. Les Arabes l’empruntèrent aux Chinois, et les Occidentaux le connurent en Terre sainte, à l’occasion des croisades.

Plus tard, à l’époque moderne, des pains d’épiciers se distinguèrent et le pain d’épice devint une friandise. A Paris, ils formèrent une corporation à laquelle Henri IV octroya des statuts .
Toutefois, c’est Reims qui s’imposa d’abord comme la cité du plus fameux pain d’épice.
On disait que les Rémois l’emportaient « à cause de la bonté des miels de Champagne et de la manière de faire le pain d’épice que les maîtres des autres villes ne pouvaient imiter ».

Le Dictionnaire de l’Académie Française de 1694, après la définition du pain d’espice, ajoutait « Pain d’épice de Rheims ». Cette réputation était telle que les Rémois furent désignés dans un proverbe champenois sous le sobriquet de mangeurs de pain d’épice. Il existait une corporation de pains d’épiciers à Reims. L’industrie rémoise du pain d’épice fut anéantie par la guerre de 1914-1918.

La production rémoise s’écoulait lors des foires : Châlons en Champagne (dénommée ainsi aujourd’hui), Soissons , Troyes, Laon, Vitry, et, à l’occasion de pèlerinages, jusqu’à la Révolution de 1789.

La première mention de pain d’épice de Bourgogne se retrouve sur un cahier de doléances de 1702 où les maîtres pâtissiers de Dijon se plaignent que les habitants de la ville et des villages voisins «font gâteaux, tartes et pains d’épice et autres pâtisseries pour les vendre dans les rues et aux portes de la ville».
Le premier pain d’épicier de la ville voit son nom inscrit dans les rôles des tailles en 1711 : Bonaventure Pellerin, vendeur de pain d’épice et «cabaretier», rue Saint-Nicolas , actuelle rue Jean Jacques Rousseau. La profession se développe, rivalisant d’astuces, de secrets, de tours de main entre artisans et entre ville concurrentes. L’artisanat se mue en petite industrie. La réputation de Dijon est acquise à la fin du XIXe siècle
Chaque ville a sa recette, chaque fabricant détient son secret, mais, en gros, on retrouvera toujours dans le pain d’épice de Dijon : de la farine de froment, contrairement à Reims qui utilisait de la farine de seigle
A partir de 1850 et jusqu’en 1940, Dijon compte en moyenne huit à douze fabriques de pain d’épice. Mais les fabriques ont disparu l’une après l’autre : le vrai pain d’épice demande une fabrication artisanale qui se révèle trop exigeante.

La tradition est d’offrir une figurine le 6 décembre, jour de  » Saint Nicolas « 
En Allemagne chaque famille confectionne son  » Hexenhaus « , une maison de pain d’épices qui reste sur la table jusqu’à Noël. C’est la « petite maison de la sorcière » qui tire son origine dans le conte de Hansel et Gretel. Chacun prend un petit morceau et la maison s’effrite au rythme de la gourmandise et du nombre de parents et amis.

Le château de Vaux le Vicomte et ces parures de Noël

Voilà une bien belle sortie organisée le mercredi 21 décembre 2011.

Visite du Château de Vaux-le-Vicomte habillé de ces plus belles parures de Noël, quelques photos pour preuve, de l’extérieur,

et de l’intérieur, la magie de Noël reconstituée dans les appartements,

la forêt, comme si nous y étions,

Enfin, un peu d’histoire :

Au début du XVIIe siècle, à l’est de Paris, entre les résidences royales de Vincennes et de Fontainebleau, un petit château se dresse au confluent de deux petites rivières. Ce fief noble s’appelle Vaux le Vicomte : l’histoire a enregistré son nom mais les Renommées ne l’ont pas encore fait retentir.
En 1641, un jeune parlementaire de 26 ans, Nicolas Fouquet, achète cette seigneurie.
Quinze ans plus tard va naître là un chef-d’œuvre unique : un château et un jardin, les plus beaux de France.
Cette réussite est l’œuvre du génie fraternel de trois hommes choisis par Fouquet : l’architecte Le Vau, le peintre-décorateur Le Brun et le jardinier-paysagiste Le Nôtre. L’art de vivre, l’esprit cultivé de Fouquet, leur commanditaire, inspirent leurs talents.
Ils ne sont pas les seuls ; le poète La Fontaine, Molière auteur et acteur, Madame de Sévigné, Pellisson, Scarron, constituent l’entourage de ce mécène des Lettres et des Arts.

C’est à Vaux le Vicomte que se déroulera l’une des plus belles fêtes du XVIIe siècle, chargée de raffinements, de beauté, d’éblouissements mais aussi de drame. Le Roi l’a souhaitée pour mieux tromper Fouquet dont il a décidé secrètement la mort. Fouquet est ivre du bonheur de mettre Vaux le Vicomte aux pieds du souverain qu’il a toujours servi fidèlement et il ne doute pas de mériter la fonction de premier ministre.
Quinze jours plus tard, Fouquet est arrêté. Il ne sortira plus jamais de prison.
Vaux le Vicomte reste debout : menacé ? abandonné ? Sa sauvegarde fut incarnée pendant trois siècles par des hommes et des femmes déterminés, parfois passionnés.
Aujourd’hui, Vaux le Vicomte, toujours resplendissant, incarne l’intelligence, le goût et l’indépendance de Nicolas Fouquet.

Le 17 août 1661

Ce fut une splendide journée d’été. Nicolas Fouquet et son épouse inauguraient Vaux le Vicomte en présence du Roi qui avait exprimé le désir d’en voir les derniers embellissements, de la Reine-Mère et d’une partie de la Cour. ChateauQuand la chaleur du jour fut passée, précédés par leurs Majestés, les invités entrèrent dans le jardin et furent stupéfiés par la multitude des bassins et des jets d’eau, par les terrasses de gazon et de fleurs, par l’immensité des grottes, des cascades et par la plus belle perspective du monde. Au retour de la promenade, une collation fut servie au château, puis tous coururent au spectacle donné à la lisière des bois : le sujet en était « les Fâcheux », comédie ballet écrite et jouée par Molière. Le rideau tombé, un feu d’artifice fut tiré des Grottes, reflété dans le miroir d’eau du Grand Canal où nageait une pétaradante baleine géante. Au dernier feu, le Roi s’en revint vers le château lorsque, soudain, un millier de fusées s’échappèrent du dôme du logis, formant dans la nuit une voûte de feu.

ChateauCette fête enchanteresse, sans précédent, qui fut le modèle des fêtes royales à venir, marquait apparemment l’apogée du Surintendant Fouquet ; celui-ci n’en doutait pas. Seul le roi savait (avec la Reine-Mère et Colbert), que le surintendant était à quelques heures de son élimination ; pour Louis XIV, les applaudissements de cette fête qui allaient à un autre que lui, cette demeure plus fastueuse que ses vieux palais, ce jardin magique, avaient constitué autant d’épreuves amères pour son amour-propre et renforcé sa volonté d’anéantir ce ministre. Il fut sur le point de faire arrêter Fouquet sur­le­champ : la Reine-Mère l’en dissuada. Plus tard, Voltaire résuma ainsi cette fête célèbre : « le 17 août à 6 heures du soir, Fouquet était le roi de France : à 2 heures du matin, il n’était plus rien ».

De 1705 à aujourd’hui

Nicolas Fouquet arrêté, condamné au cachot à vie, sa femme exilée, Vaux le Vicomte est mis sous scellés ; le Roi saisit, réquisitionne – parfois achète – : 120 tapisseries, tous les orangers, les statues etc. Il coûta 10 ans de patience à Madame Fouquet pour récupérer ce bien où elle se retira avec son fils aîné. Après la mort de son mari en 1680, elle perd aussi son fils ; aussi en 1705 elle se résout à mettre Vaux le Vicomte en vente. C’est le plus grand chef militaire du Royaume, le Maréchal de Villars, Duc et Pair de France, qui s’en rend maître sans l’avoir visité. Ce militaire glorieux qui a conquis tous ses galons à la pointe de l’épée, le vainqueur de Denain, appréciait Vaux où il se délassait de ses campagnes militaires avec sa ravissante épouse.

En 1764, le fils du Maréchal vendit le domaine au Duc de Praslin, dont les descendants conservèrent la propriété pendant plus d’un siècle avant de la mettre en vente, après trente années d’abandon.

Le 6 Juillet 1875, un amateur averti, Monsieur Alfred Sommier, acheta Vaux le Vicomte, mis aux enchères publiques. Le château était vide ; une partie des dépendances en ruine, le célèbre jardin disparu. Un immense travail de restauration et de remeublement commençait.

A la mort d’Alfred Sommier, en 1908, le château et le jardin avaient retrouvé leur aspect d’origine. Son fils, Edme Sommier, et sa belle-fille achevèrent son œuvre. Aujourd’hui ses descendants directs, Patrice et Cristina de Vogüé, poursuivent la sauvegarde de Vaux le Vicomte.

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